Tatihou, une île en Normandie
Tatihou est une toute petite île située au Nord est du Cotentin, au large de Saint Vaast (prononcer saint va) la Hougue.
Si le coefficient de marée est assez fort, on peut y aller à pied à marée basse, sinon il faut prendre le bateau. Autrefois, Tatihou était un lieu de quarantaine. Elle a aussi servi de camp de redressement. Mais aujourd’hui, ce lieu est surtout une réserve pour les oiseaux, gérée par Le Conservatoire du Littoral.
Sur l’île il y a un lazaret dans lequel sont regroupés des chambres, un restaurant, un musée maritime, un laboratoire de biologie marine. Le tout est entouré de magnifiques jardins. Les fortifications et la tour Vauban sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. A Tatihou, comme souvent en Normandie, les lumières sont très belles. C’est donc l’occasion pour profiter à la fois des ambiances du coucher et du lever de soleil avec des effets de pose longue.
A la rencontre des oiseaux
On trouve toutes sortes d’oiseaux sur l’île de Tatihou. Il y a bien sûr les oiseaux marins mais aussi bon nombre de passereaux. La population varie énormément en fonction des saisons. Certains migrateurs ne sont présents qu’en hivers. Mais, des espèces comme les goélands, sont bien là toute l’année. Pas besoin d’aller bien loin pour les observer. A peine débarqué, il n’y a que quelques mètres à faire pour entendre le chant des grives. Elles s’affèrent à déterrer les vers dans le sol. Dans les arbres autours il y a aussi des mésanges, des troglodytes ou encore des chardonnerets élégants.
Pour voir les oiseaux marins, mieux vaut longer la côte à marée haute. En effet, comme il n’y a plus de sable, les oiseaux viennent se poser sur les rochers tout proches. En avril il reste encore des oies Bernaches Cravant et des canards Tadorne de belon.
Nous avons également eu la chance d’observer un couple de canard Eider à duvet, ainsi qu’une femelle Harle huppé.
Les plus petits individus ne sont pas en reste même si à la saison (début avril) les limicoles sont moins nombreux. Tournepierres, Huîtrier pie et Bécasseaux se partagent les reposoirs.
Au bord de la gravière, ce sont les petits gravelots et gravelots à collier interrompu qui paradent en cette période de reproduction.
Deux jours passés sur l’île de Tatihou, c’est comme partir une semaine en vacances. Alors j’espère que cet article vous donnera envie d’y aller vous aussi…
Salut Laurence !
Très bien l’article !!! je peux te dire que c’est la vérité … j’y étais !!
Marc,
Merci Marc, ravie que le récit te plaise et au plaisir de refaire une sortie photo
Belles photos, joli récit.
Une petite capture d’écran d’une carte avec une flèche aurait été pas mal 🙂
Merci Régis, oui c’est vrai, je n’ai pas pensé à mettre de carte, je vais corriger ça
Bonjour Laurence,
Superbes photos comme d’habitude qui illustrent bien nos rencontres du week-end !
à+
Sophie
Bonjour Sophie je suis ravie que tu sois passée sur le site !
A bientôt pour une nouvelle sortie photo-observation !
Toujours de belles postures, Madame Eider a gagné …
Magie des couleurs du ciel très tôt le matin, belles photos de cette île magique, le chant des oiseaux se fait presque entendre, belle invitation à la balade Merci Laurence
merci Cathy