La faune sauvage, voici en quelque mots que l’esprit s’envole vers des contrées lointaines.
Je suis certaine que vous êtes déjà au fin fond de l’Afrique à la rencontre des grands fauves. Mais il n’est pas nécessaire de partir si loin pour rencontrer les animaux sauvages. Ils sont bien souvent à deux pas de chez nous, juste au bout du chemin.
La faune sauvage
C’est un vaste sujet . Car, tout animal non domestique est par définition sauvage. Voilà qui élargit notre horizon photographique ! Vous avez donc le choix pour photographier la faune sauvage de votre région. Ainsi, il n’y a plus qu’à partir à la rencontre du plus petit des insectes ou d’un grand cervidé…
Le temps
Pas question ici de la météo, mais bien du temps qui passe. Du temps passé, de celui dont vous disposez pour pratiquer la photo animalière. En effet c’est une discipline qui est chronophage. La faune sauvage n’est pas toujours facile à approcher. Mais chaque espèce est différente. Aussi si vous êtes peu libre, se lancer dans l’approche du renard ou du blaireau n’est pas la meilleure option ! Mais pratiquer la macrophotographie dans son jardin ou tout espace vert à proximité est plus approprié.
Le lieu
Pour photographier la faune sauvage, il faut obligatoirement s’isoler … Non, pas nécessairement, là encore tout dépend du sujet que vous avez choisi. Les passereaux type rouge gorge ou mésange sont assez peu farouches. La encore, pas besoin d’aller loin et installer une mangeoire sur un balcon ou dans un jardin est très facile.
Bien souvent dans les villes il y a des espaces verts dédies aux joggeurs. De plus une majorité de municipalités s’engage dans une démarche écologique et les entretiennent sans pesticides. Les buissons, voir les plans d’eau attirent les animaux qui, soit s’y installent soit s’y reposent. Il ne faut donc pas négliger ces parcours pour vos sorties animalières.
Mon spot express
Mon spot express, c’est à 10 min de voiture de chez moi. Très pratique pour se vider la tête après une journée de travail .
C’est un parcours promenade hyper fréquenté par les joggeurs, les familles, les « vttistes » …..A priori pas très propice à la photo animalière, mais détrompez-vous.
Le chemin longe une plage et serpente entre les buttes recouvertes d’herbes, là c’est le paradis des lapins de garennes. N’allez surtout pas croire qu’ils sont apprivoisés dès que vous tentez une approche tout le monde rentre dans les terriers. Donc pour les photographier, il faut profiter de leur absence pour s’approcher toujours à bon vent. Puis se dissimuler au pied d’un buisson, s’allonger dans l’herbe et attendre qu’ils ressortent. IL faudra être patient car dès qu’un promeneur passe tout le monde détale à nouveau !
D’un côté du chemin c’est la plage, lieu de promenade des chiens par excellence ! Mais en hivers, les oiseaux marins sont bien présents, mouettes, goéland, aigrette, parfois un grèbe et les bécasseaux sont au rendez -vous. A marée montante allongée sur le sable j’attends que les oiseaux viennent vers moi poussés par la mer.
De l’autre côté la zone est marécageuse. Plusieurs mares se succèdent, bordées par une roselière. C’est le territoire des canards, colverts, sarcelle, mais aussi foulques et poules d’eau. Au printemps c’est la période de la reproduction et des naissances. Les mâles se disputent les femelles. Plus tard, les jeunes découvrent leur environnement.
Vous trouvez cela trop classique? Mais la nature saura toujours nous offrir des moments forts qui sortent de l’ordinaire. Par exemple la visite d’un héron cendré au cœur de la roselière.
Ou encore ce ragondin albinos qui est sorti des roseaux un soir.
Conclusion
Ceci n’est qu’un aperçu de ce que la nature nous offre.
Alors prenez votre boîtier et allez découvrir la faune sauvage au bout de votre chemin.
Et si vous voulez aller plus loin, je vous invite à découvrir les autres articles du blog et pourquoi pas aller à la découverte de l’écureuil roux .
N’hésitez pas à partager vos rencontres avec moi en laissant un commentaire à la fin de cet article.
Merci pour ce beau récit et ces belles photos !
Merci Régis
Tu as bien raison Laurence.
La nature est belle pour qui sait prendre le temps de se poser.
En photo animalière il n’y a pas de sujet mineur, pas besoin de partir au bout du monde. C’est le regard et le savoir faire du photographe qui sublimera cette rencontre en une merveilleuse photo.
Merci karin, oui je voulais montrer qu’il suffit de regarder pour voir….
Très simple et très efficace, C’est bien écrit et cela rappelle qu’il ne faut pas nécessairement un investissement hors normes en temps et en accessoires pour photographier la nature. De la patience et de l’observation voilà la base.
Et tu confirmes bien ce que je dis depuis un moment, nul besoin de parcourir les continents, la beauté de la nature se trouve à proximité.
Merci Marc d’être passé et d’avoir laisser un message, cela rend la blog plus vivant !
Eh oui la nature est toujours belle partout, mais je ne m’interdis pas de petits voyages de temps en temps… 😉
J’aime.
bonjour Martial, merci de ton passage, je suis ravie que cela te plaise !
Superbe Laurence,
Merci de nous rappeler que nous n’avons pas besoin de parcourir des centaines voir des milliers de kilomètres pour découvrir notre faune sauvage et pouvoir la photographier.
Merci et bravo pour ton superbe article
Merci beaucoup Roger, je suis ravie de te voir passer sur le blog et merci pour ton message .