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Des cigognes en Normandie

Des cigognes en Normandie

 Les cigognes sont plutôt le symbole de l’est de la France, mais il y a aussi des individus présents  dans l’ouest.
L’une, des plus importantes colonies, se trouve dans le département de la Manche. Pour la trouver il faut  aller dans les marais au sud de Carentan.
le Château La rivière
Sur la commune de Saint Fromond il y a un château en ruine, « le Château la rivière ».
Il a été construit entre le XI ème et le XV ème siècle. Au 11ème siècle il était la propriété du petit fils de l’évêque de Bayeux.
Il passera entre les mains de nombreuse familles de la noblesse et de la bourgeoisie.
Le château a été détruits lors des bombardements de 1944.  Voilà pourquoi il n’en reste plus que des ruines.
Les cigognes au fil du temps ont investi les lieux.

Les cigognes, châtelaines des lieux
Je suis arrivée sur le site à 6h du matin, tout est calme les cigognes sont là juchées sur les murs de pierre, elles guettent.

cigogne en ombre chinoises

Tout comme moi elle attendent le lever du soleil.

Cigognes au lever du jour

Les petits commencent à réclamer à manger

Les cigognes s’envolent tour à tour pour aller chercher la nourriture.

Elles n’ont pas de mal à se nourrir, le marais est un milieu riche en batracien et insectes en tout genre !

Régulièrement une cigogne se pose et explore le sol !

C’est aussi l’occasion de ramener de la mousse pour refaire l’intérieur du nid.

Quelques pigeons tentent de s’approprier les lieux mais les les cigognes s’empressent bien vite de déloger les intrus !

Il y a des jeunes de tous ages, remarquez que bec des jeunes n’est pas encore orange mais noir .

La mère veille sur eux.

Quand elle part une autre cigogne n’est jamais bien loin…

Le site est très agréable, on y trouve des chevaux qui pâturent aux alentours.

De nombreux petits oiseaux se cachent dans les roseaux.

D’autres comme la bergeronnette printanière, survolent les herbes hautes pour y capturer les insectes

au risque de se faire repérer par le busard cendré

Cette fois le busard a perdu !
Voilà il est midi, après 6h passées dans le marais il est temps de rentrer, mais je pense que je retournerai explorer ce marais au cours de l’été.
Un ragondin albinos

Un ragondin albinos

Dimanche en fin d’après midi
je décide d’aller passer un moment sur une petite mare en bord de plage. L’endroit est très fréquenté. C’est un lieu de promenade pour les familles avec les enfants, les chiens. Et c’est aussi un circuit de joggeurs.

Mais alors, pourquoi aller faire de la photo dans ce coin? Eh bien pour plusieurs raisons, la faune y est assez riche. Les animaux sont sauvages et vivent en toute liberté mais ils sont habitués à la présence humaine. Il est donc plus facile de les approcher. C’est un lieu de sortie que j’utilise quand je veux faire une sortie rapide, tester des réglages sur un boitier, ou encore faire découvrir la photo animalière à un débutant.

La zone est marécageuse. Plusieurs mares se succèdent entourées par des roseaux. La plupart des mares sont inaccessibles car elles sont au cœur de la végétation. Mais d’autres, sont bordées par un chemin et on peut y faire de jolies rencontres.

Sur les mares
Les canards colvert sont là avec leur petits

Monsieur colvert

Mme colvert

un foulque avec deux jeunes tourne dans les roseaux

Foulque macroule

Un ragondin albinos
Tout à coup je remarque une forme dans l’eau, c’est un ragondin, mais oh surprise il est tout blanc ! Un ragondin albinos !
Le ragondin est souvent appelé « le petit castor » du marais. C’est un rongeurs qui possède deux grandes incisives de couleur oranges.
Principalement herbivore il se nourri de plantes aquatiques ou terrestres.
La couleur standard du ragondin est plutôt marron-gris. Les individus albinos sont assez rares dans la nature.
Le ragondin est accusé de détruire les berges et de fragiliser les fondations des constructions hydrauliques.
C’est en partie pour ces raisons qu’il est classé sur la liste de animaux nuisibles et piégés même en dehors des périodes de chasse.
Mais revenons à notre ragondin albinos. je m’empresse de faire une photo.

un ragondin albinos

Deux enfants arrivent en criant « mamie, mamie, on veut voir les canards » et pouf voilà mon ragondin parti se réfugier dans les roseaux !

Quelques minutes passent et le ragondin ressort un peu méfiant toutefois ….

il alternera des phases de fuite et de retour pendant un bon quart d’heure avant de disparaître …

Cette zone est un espace protégé, donc j’aurai peut-être la chance de le croiser de nouveau….

Les chevreuils de la pentecôte

Les chevreuils de la pentecôte

Sortie Photo Chevreuils

Dimanche 15 et lundi 16 mai, j’ai décidé de mettre ce long week-end à profit pour faire des sorties photos avec les chevreuils comme sujet.
Dimanche,
je décide d’aller dans un coin que je connais bien, un champ bordé de zones boisées.
Les chevreuils ont l’habitude de sortir des bois pour venir brouter dans la pâture.
C’est ma deuxième sortie de l’année sur ce spot, la semaine dernière ils étaient là, j’ai donc de bonnes chances de les croiser à nouveau.
7h me voici sur site, le temps de bricoler mon filet de camouflage entre de gros rochers et je suis prête, il n’y a plus qu’à attendre.
A l’affût
1h30 d’attente et toujours aucune activité, je commence à me dire que cette fois les chevreuils ne vont pas se montrer.
15 minutes plus tard, une chevrette sort timidement du bosquet sur ma droite, ah enfin.
Soudain elle bondi et arrive au milieu du pré.
j’ai peur qu’elle ne fasse que traverser, mais non elle s’immobilise.

le premier chevreuil arrive

Elle se met à brouter tranquillement, puis rejoint la haie en face et se couche au soleil.
20 minutes plus tard, elle se relève et se remet à manger, puis elle retourne se coucher au soleil.
je la distingue à peine, bien cachée dans l’herbe !

Le temps passe il est plus de 10h, si la chevrette est bien au chaud, moi je suis à l’ombre d’un arbre et le vent s’est levé, heureusement je suis à bon vent.
La chevrette ne peut pas me sentir, mais je commence à avoir froid.
Elle finit par ce lever et regagne tranquillement le bois.
Rester vigilant
J’attends 5 minutes et je commence à défaire mon filet.
Un chevreuil bondi dans le champ, zut la revoilà , je vais me faire repérer.
je rafistole le filet tant bien que mal, heureusement que je suis dans l’ombre.
Je regarde de plus près, ce n’est pas le même chevreuil cette fois c’est un mâle qui est là, ses bois dépassent des hautes herbes.

Pendant une vingtaine de minutes il déambule, tantôt il mange des bourgeons sur les arbres tantôt il broute.

Il retourne dans le bois à son tour, j’attends un peu et je range tout mon matériel, cette fois je peux partir, je suis gelée mais quelle belle sortie !
Lundi
La semaine dernière, j’ai rencontré un garde chasse fort sympathique. Il m’a montré des spots dont il a la garde et m’a autorisé à y aller pour faire de la photo.
Sur le site que j’ai choisi ce matin, il y a une blaireautière, mais aussi beaucoup de chevreuils et du renard.
6h40, j’arrive dans le près, il est un peu tard, les blaireaux sont déjà rentrés, dommage, j’aurai bien aimé en croiser un.
Un peu de billebaude
je repère un buisson d’ajonc idéal pour y faire un affût, mais comme je ne connais pas le site je décide de faire un peu de billebaude pour explorer la zone.
Je traverse plusieurs parcelles, j’arrive en bordure d’une habitation, je me fige, 3 chevreuils sont là.
Malheureusement ils m’ont vu bien avant que je ne les vois et ils détallent.
Je décide de faire demi-tour , je retourne vers le buisson  et là au loin à quelques mètres des ajoncs il y a un renard !
J’avance, je ne vois pas 2 chevreuils sur ma droite. Ils traversent devant moi et font sursauter le renard qui démarre à son tour.
Le renard s’arrête et se remet à marcher tranquillement. Il poursuit son chemin, il est trop loin et caché dans les herbes hautes mais je le vois encore.

je rejoins le buisson pour y poser mon sac, je vais installer un affût…. Pas le temps, une chevrette contourne le buisson et vient se planter devant moi !
Visiblement je l’intrigue, mais qu’est ce que tu fais là toi !

Elle n’a pas plus peur que ça, elle va et vient, je ne bouge pas, collée aux ajoncs.
La chevrette fait deux trois passages, elle grignote un brin d’herbe puis fini par s’éloigner.

Je reste encore une heure à l’affût, 2 chevreuils passent mais trop loin.
Le vent se lève et cette fois je ne suis pas à bon vent il faut partir.
Mais avant, je décide d’aller faire un tour en sous bois, j’arrive sur la blaireautière. Les galeries sont énormes, ils doivent être costauds les blaireaux par ici !
Il est temps de rentrer, le coin est vraiment sympa, j’y reviendrai bientôt…
Rencontre photographique en baie de Somme – Affûts à Bettencourt la rivière

Rencontre photographique en baie de Somme – Affûts à Bettencourt la rivière

Chez M François Drouvin
Mercredi 13 avril
Dans le cadre du festival de l’oiseau, plusieurs activités sont au programme, visites guidées des zones humides, sorties photos etc….
Nous en avons retenue une qui sur le papier semble correspondre à nos attentes.
François Drouvin, photographe loue à la journée des affûts photos qui sont disséminés dans le domaine familiale (une exploitation agricole, avec bois, prairies et cours d’eau).
Nous sommes 7, la location nous coûte donc 80€ par personne repas du midi compris.
Après 1 h de route depuis le gîte nous arrivons à 8 h au domaine.
Le briefing est assez sommaire, M Drouvin nous explique que 3 des affûts marchent bien pour le martin pêcheur mais que pour les autres c’est plus aléatoire.
Rien de surprenant, la photo animalière ne garantie pas à coup sûr le passage des animaux. Même si des affûts bien placés facilitent tout de même les rencontres .
Comme nous sommes 7, il nous dit qu’il  faudra tourner sur les différents affûts au bout de 2 h. Donc, nous devrons  nous arranger entre nous pour les rotations.
Philippe, Monique et Régis s’installent près d’un plan d’eau. Régis est dans un affût couché.
Karin va dans un affût au bord de la rivière, Benoît s’installe quelques mètres plus loin mais comme il n’y a pas  d’affût il se place derrière un filet.
C’est assez surprenant car le martin pêcheur est plutôt réputé pour être craintif et lui changer son environnement en plantant ça et là  un filet ne nous semble pas une bonne idée.
Je me trouve placée dans un affût 20 m plus loin. Jean -Pierre qui nous a rejoint sur la sortie,s’ installe derrière moi dans une chaise affût qu’il a apporté.
A l’affût
Plusieurs choses me dérangent, les affûts sont très sommaires, je dois avoir le plus abouti  et il manque sérieusement de praticité .
Le siège c’est une planche de bois sur laquelle on s’assoit à califourchon, le « coussin  » est un vieux chiffon roulé en boule !

le banc et le coussin affût chez François Drouvin

Il n’est pas possible de positionner de trépied
Bon il y a une sorte de tablette qui fait le tour de l’abris je vais pouvoir y poser l’appareil. Mais un bean bag me serai bien utile ( je ne l’ai pas, je l’ai passé à Régis qui est en affût couché …)
A défaut je roule en boule mon filet de camouflage.

intérieur d'un affût chez François Drouvin

Autre problème la pente du toit est vers l’avant de l’affût. Ça limite la vision sur le haut des arbres en face de l’autre côté de la rivière.
La vision latérale est correcte.

Le Martin pêcheur est bien là, il survole la rivière à toute vitesse à deux reprises mais sans s’arrêter.
Une heure passe, puis soudain je vois le martin se poser à gauche au milieu des branches.
La lumière est encore faible il fait gris, tout doucement je me positionne et j’arrive à faire un cliché.

Mais le martin ne reste pas il repart très vite.
De pire en pire
Patatras, un grand bruit derrière moi! je me retourne, c’est Jean-pierre qui a cabané avec son siège affût sur le talus en pente.
Heureusement un arbuste a bloqué la chute sinon il aurait fini dans la rivière !
Le pauvre est complètement empêtré,  je sors pour l’aider et nous stabilisons la chaise avec une planche.
Je vois que ça bouge aussi du côté de Karin, visiblement elle a des problèmes aussi avec son affût.
Le toit est mal fait, la toile de camouflage lui tombe sans cesse sur la tête, de plus il y a de grandes tiges sèches devant son affût qui gênent la visibilité.
Pas très sérieux tout ça !
Karin bricole tant bien que mal et coupe les herbes puis tout le mode se repositionne.

45 minutes plus tard M Martin est de retour, légèrement plus à gauche, la lumière est meilleure il y a un tout petit rayon de soleil.
Je me décale tout doucement et là j’entends  des voix, ça parle fort vers l’affût de Karin, bien sûr le martin s’enfuit, je rage, mais qu’est-ce c’est que ce cirque !!
Et bien c’est tout simplement M Drouvin qui arrive avec ses gros sabots dans précautions car cela fait 2 h que nous sommes là et qu’il est temps de céder la place !
GRRR…. soit il faut partager les affûts. Mais on arrive pas comme ça comme un chien dans un jeu de quille!
On envoi un SMS éventuellement genre « on peut venir? le martin est là? »
« Oups » est en résumé la réponse que  fera François Drouvin à ma remarque ….
Bon c’est cuit pour le martin je cède ma place. Je retrouve Karin et Régis ils n’ont vu le martin que de loin.
A l’approche
François Drouvin nous propose d’aller dans le bois plus haut voir les faisans Colchide et les faisans Vénéré.
Régis et moi acceptons, de toute façons il n’y a rien d’autre à faire.
Normalement M Drouvin devait nous conduite dans le bois dans un petit véhicule électrique idéal pour approcher les animaux en silence.
Mais, comme il a plut la nuit dernière il demande si on peut utiliser mon 4×4……
Du coup c’est moi qui conduit, Régis monte devant et M Drouvin s’installe derrière avec son appareil photo.
Nous montons dans le bois, avant de pénétrer dans les allées forestières. Notre guide nous donne les consignes.
Comme nous roulons avec les vitres ouvertes il ne faut pas faire de bruit et si on voit un faisan ou un chevreuil il me mettra la main sur l’épaule pour que je m’arrête.
Nous avançons. Je roule tout doucement, nous voyons un faisan vénéré dans une allée sur ma droite, je m’arrête. Régis prend quelques photos, puis me passe mon appareil.
Pas facile toutefois de photographier coincée derrière un volant …..

Le point de rupture
Le faisan s’éloigne , nous continuons, plus loin j ‘aperçois une poule faisane, je stop et décide de descendre de voiture pour la photographier en sous bois.
François Drouvin nous dit de ne surtout pas claquer les portières pour ne pas leur faire peur.
J’avance doucement la faisane avance aussi je tente une photo, hum trop loin je recule.
Et là qu’est ce je vois François Drouvin qui avance à grand pas en faisant craquer les branches, il tente de contourner le faisan pour le rabattre vers moi, j’hallucine !!
Je remarque des boites avec des céréales, en fait les faisans sont nourris élevé en liberté pour la chasse et en dehors de la période de chasse pour la photo !
Nous remontons en voiture.
François Drouvin, nous signale un arbre devant nous, il y a une loge de pic. Quand je lui demande si elle est habitée il me répond « je ne sais pas cela fait 2 semaines que je ne suis pas venu » ….. d’accord….
Nous poursuivons, un autre faisan vénéré est dans le bois je sors lui tirer le portrait le plus discrètement possible.

Et là rebelote à nouveau la séance de rabattage, là c’est trop, nous décidons d’arrêter la balade cela n’a aucun intérêt.
Régis très diplomate tente par une anecdote (totalement inventée n’est ce pas Régis ?) de faire passer un message. Comme quoi il est inutile de faire courir les animaux pour rien, que cela les met en stress et qu’ils consomment de l’énergie inutilement etc….
J’ai bien peur que le message n’ai pas atteint  son objectif !
La fuite
François Drouvin nous invite à aller chercher nos camarades et à le rejoindre au relais de chasse dans le bois pour le repas.
Nous somme entre nous pour quelques minutes et nous sommes tous d’accord cette matinée est assez catastrophique. Nous ne nous voyons pas passer l’après midi ici.
il nous faut donc  trouver une excuse pour partir après le repas.
Comme Karin expose, nous imaginons une fausse  interview à laquelle Karin doit absolument participer et qui nous oblige à partir dès la fin du repas.
Nous faisons l’annonce à notre hôte qui pose des questions, nous laissons lâchement Karin se dépêtrer avec des explications qui tiennent plus ou moins la route. Puis nous changeons bien vite de sujet.
Le repas est agréable, nous discutons avec notre hôte. Ce qui est étrange c’est que son discours est en total décalage avec sa pratique. Surtout quand il nous parle d’éthique en matière de photo animalière.
En fait je pense qu’il a développé cette activité pour le côté business. Dommage car  le site a du potentiel mais le prestataire ne va pas au bout des choses. De plus, tout est bricolé et du coup la prestation n’est pas du tout à la hauteur du tarif demandé. Cette méthode ne donne pas du tout les bonnes clefs pour aborder la photo animalière.
Dans le marais
14h30 nous plions bagage, direction le marais d’Hault.
Philippe et Monique sont impatients de voir le hibou et gorge bleue
15h30 enfin au calme dans le marais, hibou, gorge bleue et phragmites sont bien au rendez vous.

Un Tarier pâtre vient compléter le tableau

Nous restons là encore jusqu’au coucher du soleil immortalisé par Régis.

Demain nous irons  tous  à Berck voir les phoques !
Un dimanche en fin d’après midi

Un dimanche en fin d’après midi

17 janvier, le temps est gris mais calme, c’est l’occasion de faire un tour sur le littoral du Cotentin.
Entre les joggeurs et les chiens qui font leur sortie dominicale ce n’est pas facile d’approcher les oiseaux.
Un petit groupe de bécasseaux sanderling se laisse malgré tout aborder, juste le temps de faire quelques prises de vue …..

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